Commentaire sur "race et histoire".
21 mars 2004

Iintroduction: tombé de mon étagère à livres suite à un aménagement récent, je feuilletais le livre, il datait sans doute de mes années de Lycée, mais je ne l'avais pas lu. En regard de mon intéret pour la richesse culturelle, je dus m'y rependre à plusieurs fois pour saisir les implications du discours, tant les formulations étaient alambiquées. Je décidais d'en faire un commentaire,

Un livre de l'aveuglement sur les les cultures
Une contribution à la confusion et au dénigrement du sens par un discours auto-hypnotique, forcément non-scientifique.
Un livre à oublier ?


Cet "essai" écrit dans une langue confuse, parsemé de raisonements antinomiques, est notable pour le dénigrement total des cultures autres qu"occidentale", celle ci étant décrite sous la forme d'une dynamique de coalition d'intérets.
Fort loin de la philosophie, ou de la science humaine, c'est un exemplaire de propagande pseudo-intellectuelle.

Le chapitre 8.
qui est précédé par 7 autres chapitres, dans lesquels on a du mal à identifier la démarche de l'auteur, est revelateur d'une processus de dénigrement de la raison et des faits, qui n'apporte d'ailleurs aucun eclaircissement sur la question posée, et commet nombre d'affirmation illogiques et non-démontrées à la place.
la question posée, (sans être claire au départ) est l'origine de l'inventivité humaine...la réponse fournie est la supériorité de "l'histoire cumulative" voyant son sommet dans la civilisation mondiale actuelle.
L'efficacité (en terme d'expensionisme) du processus d'aculturation de celle ci sur les autres, étant eventuellement prise comme réponse à la question posée, ce qui consiste à prendre les effets pour les causes.
Ce chapitre 8, explique la supériorité de l'"histoire cumulative", ou "pouvoir par l'argent et le materiel"

(si l'on envisage que de toute les façons la demonstration de cette "histoire" n'est pas faite dans le livre autrement que par un pseudo-raisonement totalement contestable en terme de philosophie et encore plus en science humaine ou de raison)

par un exemple sur les jeux de paris et de hasard, dont le "raisonement" totalement faux, induit que pour que ces assertions soient fonctionnelles il faut y introduire la triche.

Dire qu'il y a une methode de reflexion (le structuralisme) dans cse livre c'est accréditer qu'il contienne un début de bon sens.
Il ne s'agit guère de structuralisme, mais de Dé-structuralisme.
la reflexion n'est pas constituée, au contraire.
l'absence de sagesse est manifeste, et la determination à récupperer la dynamique du progrès, dans la justification de la non interrogation sur les principes de fonctionement économique puisque cette "dynamique", se constituerai en histoire, est le coeur du discours, que l'on ne peut qualifier de contribution claire à la philosophie, mais de discours mal fondé tendanta crediter un système, non raisoné, comme supérieur, par sa force de nuisance.

Quelques exemples clairs:
qui parlent d'eux même.....

P 74
chapitre: la collaboration des cultures.
"Que le tabac soit vennu d'Amérique est un fait, mais après tout, et malgré toute la bonne volonté déployée à cette fin par les institutions internationales, nous ne pouvons nous sentir fondre de gratitude envers les Indiens américains chaque fois que nous fumons une cigarette."

P 66
chapitre: hasard et civilsation.

"On connait l'exemple de la poudre à canon: les Chinois avaient résolu, techniquement parlant, tous les problèmes qu'elle posait, sauf celui de son utilisation en vue de résultats massifs"

P 51
Chapitre : place de la civilisation occidentale.

"Mais regardez autour de vous; soyez attentifs à ce qui se passe dans le monde depuis un siècle, et toutes vos spéculations s'effondreront. Loin de rester enfermées en elles-mêmes, toutes les civilisations reconnaissent, l'une après l'autre, la supériorité de l'une d'entre elles, celle qui est la civilisation occidentale".

Prendre l'effet pour les causes, est non rationnel.

Ce livre est certainement à oublier en terme d'apport direct à la sagesse, sa lecture nécessite une distance. Il vehicule plus une sorte d'ivresse du sentiment de supériorité qu'une humble contribution à situer l'homme dans son environement.
Il révèle les dangers de l'auto-hypnose du système économique, qui s'il est constitué tel que décrit, ne peut servir ni la sagesse ni la raison, puisque constitué en dehors d'elle, et partant d'une formule érronée est voué à l'echec.
Nier l'integrité des cultures humaines dans leur diversité et leur valeurs propres, relative à leur environement, placer le progrès , comme preuve de la supériorité par le fait qu'il serait impossible de l'empecher. tout celà relève d'iun aveuglement, qui consiste à confondre "les moyens" et le "sens".

La réponse à la question, qu'est ce qui à menné l'homme à créer ?

est exposée après moultes assertions, dont le ton indique la certitude d'avoir raison et présentant la fabrication d'un pot de terre comme processus extrèment complexe, comme unique argument, que la création est le fruit d'une "histoire cumulative".

"Pour débrouiller un échevau formé de fils aussi nombreux et tenus, il ne faudrait pas moins que soumettre la société considérée (et aussi le monde qui l'entoure) à une étude éthnographique globale et de tous les instants...."

Comment en arriver alors à des certitudes aussi categoriques, surtout sans s'etre posé la moindre question. Et encore moins avoir aporté de réponse, autre que l'hypothèse que ce serait le fruit "d'une histoire cumulative".
Ce qui n'est guère le début d'une réponse.
La complexité est prise pour une raison.

l'expérience humaine, le bon-sens quotidien, est que la simplicité, permet la vie tandis , et que la production complexe n'est pas exempte d'abberation, et qu'à grande échelle, la complexité de la société, est source d'abberations flagrantes. et dangereuses, notement le non respect de l'homme civilisé pour son environement, ou l'environement en général,
Qui lui fait prendre demain pour meilleur, sans verifier qu'après demain risque d'être pire qu'aujourd'hui.