18 mars 2004
(amélioré le 20 mars)
questions
si l'on veut aider un peuple qui souffre, faut il partager ses tourments ?
sans doute beaucoup de sociétés ont vécu dans la peur
la peur du monde et la peur de l'autre.
la peur vue sous l'angle de la raison est un reflex animal.
la raison est une version de la sagesse.
compilation des evenements qui lient l'homme à la nature (son environement)
et consensus entre les hommes.
la maitrise de la peur entre les hommes, forme la Paix.
en Asie, un processus légèrement différent d'en occident, et certainement
complémentaire, pour la globalité de la sagesse/raison a vu le jour
par un travail profond de connaissance interieure.
la peur n'est guère le fondement de la société humaine.
si l'on regarde des sociétés dites primitives, ou la peur notement de l'autre
joue un role, on constate que ces sociétés sont parties intégrantes de la nature qui
les environnent. ces sociétés semblent pouvoir vivre indéfiniment, dans leur
environnement, en interraction avec celui ci, peu importe le rôle que joue la peur.
le rapport avec la nature, regit plus les règles de la société, que le rapport avec
les autres exterieurs au foyer culturel.
La création culturelle n'est pas absente, elle est simplement relative à l'experience
de la société, dont l'environement évolue peu, la sagesse constituée par ces sociétés,
leur assure une pérénité, et des dizaines de milliers d'années peuvent passer sans que
soit necessaire de modifications majeures dans la façon de penser et de vivre le monde
de ces peuples. Des interractions ont lieu avec d'autres peuples, sous forme de
combats qui sont d'ailleurs souvent ritualisés, l'objet étant l'échange de femmes, ce
qui permet des échanges génétiques et la survie de l'éspèce.
Une leçon que nous devons prendre de ces peuples est qu'une modification brutale de
leur environnement, met en peril l'equilibre de leur société, qui est batie sur
l'adaptation a cet environement. une constituante de ces sociétés est que l'autorité
gouvernante est fréquement attribuée au règne animal, et que la tradition, et la
stabilité de l'environement perpétuent un système ou la chefferie est basé sur la
connaissance et la transmition de ces représentations.
Il faut noter que la liberté, que la tollerance, existe dans ces sociétés, et qu'elles
peuvent être décrites comme libres. Elles s'inscrivent dans un cadre, et les relations
humaines dans ce cadre sont probablement évolutives. L'esthetique, la beauté,
l'harmonie, l'équilibre, sont des valeurs spécifiques et productives que les individus
interpretent et vivent librement.
La négation, ou la mésinterprétation du fonctionement des sociéts traditionnelles,
empute la société contemporaine de la sagesse dont elle est issue.
L'obscurantisme,et le manque de discernement, relatif à l'idée de l'innadéquation de
leur systeme de pensée par rapport au monde, est proportionnel à l'aveuglement généré
par l'expansionisme messianique, dont la "violence" du message pacifique justifié par
l'évolution des relations humaines, a pris le pas sur la raison, qui permet d'aborder
un revelation vécue comme transcendentale.
Le vecteur de la guerre des dieux, est l'ignorance "crasse" de la transcendence
évoquée pour combattre. La fénéantise mentale, la cupidité, l'ignorance en général, on
grandement participé à la destruction de cultures dont la morale décrite comme
"inculte" ne correspondait simplement pas au contexte auquel se referaient les
guerriers pour justifier leur raison superieure. la raison n'a guere vocation à être
superieure. elle est le fruit d'un consensus visant à établir l'homme en paix avec lui
même et avec les autres hommes. la paix et la raison.
volontairement je ne cite pas mes sources.
La compréhension du rapport entre les hommes des sociétés dites primitives, et leur
environnement, en dehors du "systeme moral" de nos valeurs, est un exercice qui
demande une certaine distance, et montre des limites à des concepts fréquements
utilisés et admis comme reposant sur une une structuration supérieure de notre système
de pensée. Le mépris constatable, pour l'environnement, et les aspects non productifs
de la nature telle que confrontée à l'expensionisme de la civilisation industrielle et
post industrielle ou préindustrielle, présume de plusieurs dogmes erronnés, qui se
complètent et induisent en erreur sans pourtant apporter de solution aux menaces qui
pèsent incidement sur la société.
Le premier de ces dogmes, est que la science et la technique, en tant que connaissance
et applications, fournissent des remèdes utiles à la condition humaine. en fait les
contreparties de l'usage extensif de la technologie sont fréquement passées sous
silence, non seulement au niveau de la collecte des informations scientifique sur les
conséquences, ainsi que que leur analyse, mais également au niveau conceptuel, c'est à
dire, dans les effets destructurants de leur conséquences conceptuelles pour un regard
objectif sur l'environnement de pensée.
Cette confiance aveugle dans la qualité du progrès scientifique, s'articule sur le
bien fondé scientique, le bien fondé scientifique est effectivement, la connaissance
du fait qu'une experience réalisée plusieurs fois et obtenant les mêmes resultats est
valable scientifiquement. Ce qu'elle valide alors est l'experience,et le calcul qui à
menné a envisager que cette experience donnerait un resultat donné.
En aucun cas, ce processus de connaissance et d'experience,ne valide "la raison" de
cette experience. car la raison du rapport entre l'homme et son environement, n'a
absoluement pas été envisagé dans ce processus scientifique.
Plus généralement, les nécéssités conjoncturelles, sont fréquement invoquées, pour
justifier la validité scientifique et donc industrielle de l'operation.
1*
il faut ici souligner le paradoxe, que la faim dans le monde a été évoqué pour la mise
en circulation de graines steriles, surproductives une fois, par une société d'OGM.
Et que c'est à ce moment qu'un doute sérieux est apparu sur la crédibilité de tels
produits. Et que l'on s'est apperçut soudain de l'existence de telles entreprises,
dont manifestement la santé mentale des dirigeants doit être en péril.
Parcequ'indubitablement d'une manière globale, les prétendus "services rendus"
proposés, ne pouvaient qu'être très loin de services que la raison,( comme pensée d'un
equilibre de l'homme avec son environement ), pourrait attendre des applications de la
science.
Cette propention, à promettre un futur meilleur a très courte échéance,
est typiquement non scientifique, puisqu'une application industrielle, ne permet pas
de reproduire deux fois l'experience.
En ce sens la raison consisterait plutot à laisser quelques personnes mourrir de faim.
plutot que de laisser à cette industrie pseudo-scientifique la possibilité de faire
mourrir tous les gens qui seraient entré dans de ce systeme, au cas ou des conditions
économiques ne lui permettraient pas de reapprovisionner.
Ces conditions economiques "volatiles" étant en général invoquées pour l'introduction
de ces remèdes.
Cet exemple dramatique et connu de l'absence d'une ethique rationnelle, dans la
production industrielle est une parenthèse particulièrement parlante, parcequ'elle
s'appuie sur une nouveauté, mais la rationalisation économique des processus de
production génère souvent de grave conséquence, pour prendre l'exemple encore
manifeste, de la détérioration constante et globale de l'environnement sur la planète,
par l'usage constant du plastique.
La logique, qui n'en est pas une , qui prévaut dans ce type d'activité, s'appuie sur
la croyance que le confort materiel de ses praticants, justifie la qualité de leur
point de vue ethique. Car leur dévellopement est plus aboutit que ceux à qui ils
proposent leur services. On est très loin de la sagesse/raison.
Intrinsèquement, la participation à ce système d'industrie pseudo-scientifique,
s'appuye sur un élan cette fois nomémment non rationnel,la foi en la science.
La science nous tire d'affaire car elle guérit les malades.
si dans un certain nombre de cas la connaissance de l'homme lui permet de guerir son
prochain, par des processus scientifiques, il en est différent dans son approche avec
la nature, dont l'industrialisation n'a jammais prouvé autre chose que malgrès son
processus d'élaboration scientifique, la société expensioniste a surtout détruit la
nature. qui quoi qu'on en fasse restera l'environement de l'homme.
la science ne répare pas la nature. seule la nature se répare si on la laisse faire,
et son echelle n'est pas forcément la notre.
La croyance Messianiste paradoxalement, accentue l'idée que l'homme sera sauvé par
l'homme "d'exeption", et cette foi érigée en lutte d'idéal, ne l'aide pas à discerner
que seule la raison/sagesse qui est l'homme, le sauvera, de lui même car actuelement
le seul "prédateur de l'homme", c'est l'homme. le fait d'un consensus entre tous les hommes, pour appliquer la raison, et vivre
heureux et en paix, avec eux même et les autres doit relever aussi de ne pas exclure
une partie des hommes de ce consensus.
l'exclusion d'une partie des hommes, relève de la croyance en une supériorité de la raison, dont on vient de voir,
1) qu'elle n'avait pas vocation à établir des superiorités,
2 ) que la pseudo logique scientifique utilisé pour les processus d'industrialisation était à l'opposé de constituer une raison.
Est ce clair ?
Est ce que celà apparait comme non-raisonable ?
Dans le domaine de la politique internationale et de l'economie, de la finance et dans
bien d'autre domaines éventuellement, la légitimité des décideurs, ne peut s'inscrire
que dans le cadre de cette acceptation de la raison commune, le cadre économique si
souvent invoqué comme raison des choses, ne saurait etre respecté que pour ce qu'il
produit, et toujours en observant mathematiquement les faits relevés, si un système
produit 30% d'erreurs, c'est qu'en tant que tel, sa persistance dans le temps,
mathématiquement, le menne à amplifier l'abberation.
Plus l'argent augmente, moins il est réparti. Et aucun des problèmes donnés, traités
par l'argent ne produit de résultat. Ceci étant pris en données générales.L'ensemble des sytèmes de compensation monétaires
par exemple pour destruction de la nature, prend en compte un intéret général, qui est
L'equilibre économique, cet equilibre est une pure fiction, puisque
1) il n'est pas équilibré à la base
2) il n'est pas constitué de manière à s'équilibrer
3) il ne produit pas, de remède aux problèmes qu'il crée,en distribuant de l'argent
aux representants des victimes. la monnaie étant utilisé pour un usage courant a durée
limitée, tandis que les détériorations pour economiquement compensées qu'elles soient,
ont une durée, qu'une analyse des données, si l'on prend les relevés des 40 dernières
années, montre comme durables..
La conscience, de ces faits importants commence à voir le jour, cependant "les
decideurs" semblent chaque jour plus enclins, à persister dans une version personnelle
de la raison, c'est à dire l'irrationnel.
Mais à la différence de nos peuples primitifs, qui pour autant qu'on les regarda avec
nos yeux, semblaient irrationnels de venerer tel ou tel animal comme un dieu, ou de
craindre incroyablement l'autre tribu.
Les dirigeants qui s'appuyent sur la pseudo-raison économique et la pseudo-raison
scientifique sont bernés par leur absence d'ethique prétendant par la
conflictualisation ou la negociation entre eux, regler des problèmes qu'ils ne règlent
jammais, et acceptant comme fatalité pour les plus nombreux la détriorisation, et la
précarisation de leur conditions de vie et environement réunis, qui touche en réalité tout le monde.
Celà n'est possible, qu'en refusant d'ecouter, et même de prendre en compte les
valeurs ancestrales, qui ont fait de nous des hommes libres, et qui feront de nous des
otages d'un système qui ne répond pas à la raison .
Nous prennons conscience de cette nouvelle donne mais pas avec assez de determination par rapport
à l'impact, de l'industrialisation sur notre environement.
Si l'argent ne suit pas pour aider cette transformation souhaitable, ce qui a souvent été le cas,
puisque l'argent ne resoud pas de problèmes de ce type..
C
e n'est pas grave, au contraire, ce qu'il faut c'est dans un premier temps, s'assurer que
l'industrie americaine et pas que l'industrie américaine, dans des pans entiers, cesse de détruire notement
l'environnement, chez elle ou ailleurs.
Quand la raison est absente, les remèdes envisagés peuvent être pire que les maux que l'on
craint.
D'autres points de vus à la lecture peuvent apparaitre,
comme sujets à discussion bien qu'annexes par rapport aux faits cités, l'acceptation pour des pseudos-raisons (economiques, pseudo-scientifiques) de la dégradation de son environement par l' homme, alors que ceux ci pris individuelements
comme collectivement en sont les victimes directes et immédiates.
Par ceux qui les gouvernent en partie, et l'acceptation que des instances économiques
ne relevant d'aucune autre raison que de faire des profits, puissent échaper aux
controle des consomateurs et utilisateurs obligés par la faiblesse de leur dirigeants
devant le peril de desequilibres financiers.
la finance est déséquilibre, alors soit elle sert à quelquechose que les peuples veulent,
soit elle va à l'inverse de ces volontés, volontés que l'on peut constater et légitimer, notement dans les états démocratiques.
L'interet général ne saurait se limiter à une
definition secrete, menant au desinteret general face aux perils manifestes auxquels
il est soumis.
S'il y a quelques problèmes de logique là dedans, que l'on m'éclaire la dessus.
Ceci ne peut etre infinimenent eclipsé par des guerres contre le terrorisme et autres
atteintes à la liberté des peuples à disposer d'eux même.
La majorité des problèmes rencontrés dans notre société, trouve des réponse à
l'analyse des rapports entre les sociétés dites primitives et leur environement.
Et c'est notre instinct ancestral qui parle à notre raison.
Il ne s'agit pas là, de voir là un motif décoratif mais de reconnaitre l'inventité des
systèmes, ou nottement il n'y avait pas d'identification au chef.
Le principal problème n'est il pas l'absence d'humilité par rapport au pouvoir et à
l'argent dans certaines conceptions elitistes de gouvernement et de pouvoir ?
Je le redis, le peril n'est pas tant les problèmes rencontrés, que la volonté de les
accentuer, à l'inverse du souhait unanime de toutes les sociétés, par une pseudo
élite, auto désinformée, se soustrayant à la raison commune.
Ce travail à accomplir ne vise pas à imposer un remède miracle stérile,
mais à fournir une perspective meilleure par l'amelioration des conditions directes d'existence.